39%
c’est la proportion d’enfants placés qui sont en 6ème à 11 ans, contre près de 80% pour la population générale.

* Échec et retard scolaire des enfants hébergés par l’aide sociale à l’enfance, Drees, juillet 2013.
Lorsque je suis arrivée au Village, j’avais beaucoup de tristesse et de colère en moi. Je m’énervais vite, alors c’était très compliqué à l’école.
Sophie, mon éducatrice familiale, et Yanis, un professeur qui venait donner des cours de soutien au Village m’ont beaucoup aidé.
Avec eux je me suis sentie comprise, encouragée.
C’est là que j’ai pu me mettre à apprendre.
Ariane est accueillie depuis 3 ans avec ses frères et sœurs dans l’un de nos Villages d’Enfants et d’Adolescents.
ACTION ENFANCE m’a aidée à financer ma formation et à me lancer dans une nouvelle carrière.
Je m’investis à 100% dans mon travail. Je me suis battue pour en arriver là. J’ai l’espoir de réussir, d’avoir une autre forme d’existence.
Myriam a été accueillie aux Foyers de Mennecy et la Passerelle (Melun). À bientôt 30 ans, elle travaille dans le service enfance d’une municipalité.
Comment un adolescent qui sort d’un parcours de placement peut-il poursuivre des études, trouver une formation professionnelle, un emploi si, à ses 18 ans, il n’est plus pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance ?
Pour pallier cette défaillance dans l’accompagnement des jeunes majeurs, qui peut les conduire à l’exclusion et à la précarité, nous avons créé le dispositif ACTION+. Tous les
« anciens » de nos Villages qui en font la demande sont par exemple aidés pour se former, poursuivre leurs études...
Orientation vers les dispositifs de droit commun dont ils ne connaissent pas nécessairement l’existence, pour prévenir les risques de marginalisation ; soutien financier ponctuel sous forme d’une bourse d’études, ou encore pour accéder à un logement étudiant... Nous aidons chaque jeune à se former et à s’insérer. Mais avant toute chose, nous l'aidons aussi à préserver un lien de qualité avec la Fondation, sur laquelle il sait qu'il pourra toujours compter.
Pour rattraper leur retard scolaire, apprendre à se concentrer, parvenir à acquérir de nouvelles connaissances… les enfants qui nous sont confiés doivent être sécurisés.
Traumatisés par ce qu’ils ont vécu, ils peuvent être hyperactifs ou encore dépressifs. Si bénéficier de soutien scolaire leur est indispensable, cela doit s’inscrire dans un accompagnement plus général qui prend en compte toutes leurs difficultés. Ainsi, certains professeurs intervenant dans nos Villages d’Enfants et d’Adolescents sont investis depuis de nombreuses années auprès des frères et soeurs que nous accueillons. Ils deviennent pour eux des adultes repères. En plus des cours donnés, ils les aident à s’apaiser.
Sans ce type de soutien, les enfants ne pourraient pas surmonter leurs difficultés scolaires.